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ann bernachin

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Mater Matter

Mater matter (du latin mère matière). Auteure et interprète Ann Bernachin.

Ce solo questionne la métamorphose de la matière souvent perçue comme inerte à nos yeux. A travers le mouvement perpétuel, d’apparitions en disparitions, elle renaît sans cesse et toujours autrement. Elle est devenir. Un souffle de vie l’anime. Est-ce l’histoire de l’humanité qui la traverse ou nos propres projections ?

Il s’agit du deuxième volet après ‘Ad Vitam’ des contes de la métamorphose.

Présenté au Festival Solo Soli avril 2024 au Mac Orlan Brest, avec Les pieds nus et le soutien de Pim pam poum.

Photographies ©Marion Volant

Performance

Performance « Ad Vitam »

Vidéos ©Ambre BODENES

Le projet Solo Soli présenté au Mac Orlan à Brest est une performance incarnée de mes préoccupations abordées en arts-plastiques. La recherche du mouvement que ce soit plastiquement ou en danse sont au coeur de mes représentations. En anglais MOTION (mouvement) est forcément lié à l’EMOTION, cette évidence résume simplement la vie.

Ainsi pour moi la danse (le mouvement) et les arts-plastiques (la matière) se nourrissent mutuellement et se complètent pour explorer l’organique qui nous compose. La danse est un mouvement intérieur qui fait cheminer et réfléchir sur le visible et l’invisible.

Ad Vitam c’est une performance de 16 minutes. De l’apparition, à la disparition, la danse traverse les éléments et des états de corps à travers les mondes organiques qui nous composent. Du végétal, aux algues, au squelette, au mollusque jusqu’à la fin des temps, le cycle de la vie et ses métamorphoses se succèdent, meurent et renaissent.

Cette performance a été portée par l’association Les pieds nus, et le soutien logistique de Dédale de clown, Le Maquis, La chapelle Derezo, le patronage laïque de Piler Rouge et l’Ar(t)icoche.

Avril 2022

Impermanence

L’absence habitée, oct 2021

L’absence, ©annbernachin, oct 2021, Nid, plumes, pierres, encre, verre et miroir.

La finesse du travail d’un oiseau pour confectionner son nid est saisissante. Les lichens, les mousses, les feuilles et les plumes sont tissés pour élaborer un nid douillet, celui qui abritera un vie future. L’absence, c’est l’histoire d’un nid abandonné qui laisse imaginer le fantôme d’une vie, d’une naissance qui a eu lieu en cet endroit intentionné. Les petits cailloux me faisaient penser à des oeufs. Leurs aspect marbré n’est pas sans rappelé les plaques de nos tombes disposées dans les cimetières. Cette ambivalence entre vie et mort m’a semblé une évidence pour les assembler et inscrire des mots antinomiques qui parlent à la fois du souvenir, de la mort et de la vie. L’absence est d’autant plus profonde quand elle est habitée par une présence fantôme. L’absence révèle son opposition celle d’une présence passée.

Installation Survivance

Installation « Survivances »

Installation créée pour la Maison de la Fontaine à Brest (sept-fin décembre 2021).

Survivance : ce qui subsiste d’un état ancien de quelque chose de disparu.

Cette installation rend compte d’une nature qui a su perdurer malgré les catastrophes humaines et naturelles. Ces survivances flottent en équilibre entre deux mondes, dans un autre espace-temps. Dans l’insondable, dans la réflexion parmi les intuitions et les matières. Elles sont des cycles d’éternité qui témoignent d’une nature sensible plus forte que tout malgré ses fragilités. Sa force de transformation et d’adaptation en font une nature transfigurée qui véhicule des espoirs de vie éternelle, d’être au monde, une possibilité de régénérescence sans fin.